L’Assemblée Nationale a voté un amendement au projet de loi 3DS permettant aux collectivités de donner des « instructions sous le couvert du chef d’établissement à son adjoint chargé des fonctions de gestion matérielle, financière et administrative, dans le respect de l’autonomie de l’établissement ».

Cette loi introduit la volonté certaine du gouvernement de renforcer encore plus la territorialisation de l’Éducation, et les attaques pleuvent.

De même l’expérimentation dans l’académie de Rennes, puis en 2022 dans l’académie de Paris, de la GRH de proximité assurée par les adjoints gestionnaires et de manière générale par les personnels administratifs de catégorie A des EPLE, vise à délocaliser la gestion des ressources humaines.

Enfin, vouloir nommer les adjoints gestionnaires « secrétaire général d’EPLE » est sans doute une façon de transférer la gestion de tous les personnels vers le local voire les collectivités

C’est bien donc de la place de l’État dans les établissements dont il est question ici, ou plutôt de la volonté de son retrait progressif au profit d’une territorialisation que nous dénonçons.